Valvie Invest Patrimoine II : Label d’Excellence 2025

Label d’Excellence 2025 pour notre contrat Valvie Invest Patrimoine II !

Un prix décerné par Les Dossiers de l’Epargne et de l’Assurance sur les points suivants :
• 2 modes de gestion disponibles : libre et sous mandat ;
• 4 options d’arbitrage automatique sans frais ;
• frais compétitifs ;
• garantie plancher ;
• gamme de supports variées ;
• performance du Fonds EURO au-dessus du marché !

Le Fonds EURO et le Fonds Croissance PREPAR Avenir II sont désormais classés Article 8 selon la réglementation SFDR.

BRED : Label d’Excellence
SBE : Label d’Excellence

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PERI BRED : Label d’Excellence 2025

Label d’Excellence 2025 pour notre contrat PERI BRED !

Les Dossiers de l’Epargne et de l’Assurance saluent :
• ses 3 modes de gestion disponibles : libre, pilotée retraite et sous mandat ;
• ses frais sur versements compétitifs ;
• sa garantie plancher en inclusion (300 000 € de capital sous risque) ;
• et la performance de son Fonds Euros au-dessus du marché !

Le Fonds Euro du PERI est désormais classé Article 8 selon la réglementation SFDR.

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Fonds Croissance PREPAR Avenir II : Label Sélection Premium eurocroissance 2025

Notre Fonds Croissance PREPAR Avenir II en tête du podium Good Value for Money, avec des performances 2024 comprises entre 3,30 % (pour le profil le plus sécuritaire) et 4,99 % (pour le plus dynamique).

Au-delà de ces performances, notre Fonds Croissance PREPAR Avenir II est désormais classé Article 8 selon la réglementation SFDR !

Retrouvez-le au sein les différents contrats PREPAR commercialisés par la BRED Banque Populaire et nos différents partenaires distributeurs : UNEP, Talence, LAPLACE, ZENITH.

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Conjoncture financière à fin juillet 2024

UN REPIT ESTIVAL BIEN PARTICULIER

Depuis le 7 juillet dernier, la France a entamé une période qui, tant sur le plan politique qu’économique, ressemble à une pause dont l’échéance n’a pas été précisée. Les élections législatives de juin dernier n’ont dégagé aucune majorité au parlement. Ce résultat conduit à l’incapacité de former un gouvernement selon le modèle majoritaire et la pérennité d’un gouvernement fragile pourrait ne pas dépasser l’échéance du vote du budget. Car la présentation de la loi de finances 2025 est prévue le 25 septembre prochain, seulement quelques jours après que le plan budgétaire de procédure pour déficit excessif soit exposé par la France devant la commission européenne. Ces échéances sont autant de marqueurs qui devraient accélérer la nécessaire constitution d’un gouvernement. Le Président Macron, qui a seul la responsabilité de nommer le premier ministre, semble pourtant avoir choisi l’option de l’attentisme. Cette posture est encouragée par l’incapacité des partis en présence, 3 forces politiques bien différentes, de proposer une stratégie de gouvernement claire et pérenne alors qu’aucun d’entre eux n’est en mesure de constituer une majorité durable à l’Assemblée. Cette situation, inédite en France sous la Vème république, est pourtant pratique courante dans des pays voisins. Les majorités étant de plus en plus difficiles à constituer, la coalition devient un mode de gouvernance qui associe le plus grand nombre à des solutions qui forcément allient compromis et concessions et qui évite l’immobilisme. Si les partis ne semblent pas prêts à prendre ce chemin, c’est pourtant le message qui a été porté par les Français à l’occasion de ces élections.

Cet attentisme n’est évidemment pas sans conséquence sur une conjoncture économique déjà hésitante. Et les résultats des dernières enquêtes de la Banque de France ou de l’Insee en attestent déjà quelques conséquences. En juillet, elles enregistrent unanimement une forte hausse du niveau d’incertitude. Elle se traduit par une chute de la confiance des chefs d’entreprises dans tous les secteurs. Les perspectives dans l’industrie, les services ou la construction qui s’étaient stabilisées sur leur niveau d’équilibre de long terme au printemps dernier ont brutalement décroché.

Du côté des ménages, l’incertitude à l’issu de ce moment électoral ne va pas contribuer à redresser les dépenses, même si la nouvelle détente de l’inflation ou la résilience persistante du marché du travail seraient de nature à les rassurer…  Les bienfaits et l’enthousiasme des jeux olympiques sur la conjoncture du troisième trimestre peuvent à court terme atténuer les conséquences de cette période de flottement. Mais la rentrée budgétaire risque fort de balayer rapidement l’acquis de ce répit estival si particulier.

Brigitte TROQUIER – Economiste BRED Banque Populaire